Lacouleur de la victoire - édition spéciale - Retour sur l'incroyable destin de Jesse Owens, l'athlète noir aux quatre médailles d'or aux JO de 1936. Bonus Accueil Nouveautés Cinéma Séries Jeunesse Mes vidéos Ma liste Mon espace Le5 août 1936, Jesse Owens, un jeune athlète noir, était sacré champion olympique du 200m à Berlin devant un parterre de nazis et leur chef suprême, Adolf Hitler. Lors de ces Jeux, il obtint 4 LaVictoire (Победа, Podeba) est un film finlando-soviéto-est-allemand réalisé par Evgueni Matveev et sorti en 1985. Il s'agit d'une adaptation du roman homonyme d'Alexandre Tchakovski. La première a eu lieu en Russie lors du 40 e anniversaire de la victoire contre le nazisme. Le film a réuni 20,3 millions de spectateurs dans les salles. FILM– 27/07/2016 – de Stephen Hopkins avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree « La couleur de la victoire » est un biopic comme les Américains savent les faire. Rien de génial ou de très original dans ce portrait de l’immense coureur que fut Jesse Owens (4 médailles à Berlin 1936) mais un scénario bien monté, des acteurs convaincants et une description assez Infossur La Couleur de la victoire Réalisé par Stephen Hopkins Allemagne, Canada, France - 2h04 - Biopic, Drame Titre original : Race Sortie le 27 juillet 2016 Synopsis Dans les années 30, Jesse Lacouleur de la victoire, le dernier film de Stephen Hopkins relate une période capitale de la vie de Jessie Owens, l’athlète afro-américain quadruple médaillé d’or aux JO de Berlin en 1936. Un biopic qui à travers les exploits sportifs d’un homme revient sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire. ilbrosse le portrait de jesse owens, un jeune athlète de l'ohio qui a impressionné aux jeux olympiques de berlin en 1936. à l'aube de la seconde guerre mondiale, le long métrage dépeint le conflit Couleurde la victoire (La) Histoire. Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux Sortie"La Couleur de la victoire" en vod, dvd et blu-ray - Fiche du film La Couleur de la victoire. Guide Rapide: sorties Vod, Dvd, Blu‑Ray: Les publicités sont peu nombreuses sur ce site, mais nécessaires à son financement. 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Mais l’histoire de l’incroyable Jesse Owens est bien plus que celle d’un incroyable athlète, c’est aussi une leçon de courage et un message contre le racisme. SYNOPSIS Lorsque Jesse Owens intègre l’université de l’Ohio, ses exploits sportifs lui donnent toutes les chances de pouvoir participer aux Jeux Olympiques de 1936. Le problème c’est qu’ils se dérouleront à Berlin en pleine montée du nazisme. Alors que Les Etats Unis lancent un vote pour savoir si ils participeront, l’athlète se pose également la question de son engagement. Doit il boycotter l’événement au risque de voir s’écrouler à jamais ses rêves de médailles où au contraire aller donner une leçon aux nazis ? Le titre original de La Couleur De La Victoire est Race. Un jeu de mot habile qui reflète bien les thèmes du fim mais malheureusement intraduisible puisque le mot veut à la fois dire race humaine et course. Plutôt que de garder ce magnifique titre qui a convaincu les ayants droits de Jesse Owens d’accorder les droits, le distributeur français préféré faire un clin d’œil à La Couleur Des Sentiments, autre film sur la ségrégation des noirs aux Etats Unis. Ce ne sont pas vraiment les exploits sportifs de Jesse Owens qui sont au cœur du film de Stephen Hopkins, le réalisateur de Predator 2, mais plutôt l’hypocrisie des américains prêts à boycotter les jeux olympiques allemands à cause de la montée du nazisme alors qu’aux Etats Unis la ségrégation oblige encore les noirs à s’asseoir au fond des bus et à ne pas emprunter les mêmes entrées que les blancs. Dans ce monde l’arrivée de Jesse Owens devrait faire tomber les préjugés selon lesquels les noirs feraient parti d’une race inférieure comme le pensaient aussi bien les nazis qu’une grande partie des américains. Cela se voit dans le déroulement du film qui privilégie les scènes de vie de Jesse Owens face au racisme quotidien qui l’entoure plutôt que les entraînements et les compétitions généralement vite éclipsés. Même les plus grandes courses lors des Jeux Olympiques qui ne dépassaient pourtant pas les dix secondes sont plus constituées de plans de foules et des personnages secondaires que focalisées sur les exploits du sportif. Par son montage, le film donne un peu trop l’impression que Jesse Owens n’a pas vraiment eu à s’entraîner dur pour réaliser ses exploits Rassurez-vous, il reste cependant tout de même assez de moments de compétitions pour rendre le film captivant. Initialement c’est John Boyega qui devait incarner Jesse Owens mais l’acteur a du abandonner le film pour rejoindre Star Wars Le Réveil De La Force. Du coup c’est l’acteur Stephan James qui se glisse dans la peau du sportif. Habitué aux rôles dans des films sur la cause noire comme Selma, l’acteur est aussi impressionnant dans les scènes de compétition qu’émouvant dans les scènes plus dramatiques. On pourra s’étonner de trouver Jason Sudeikis dans le rôle de l’entraîneur Larry Snyder mais il faut bien reconnaître que l’acteur habitué aux comédies est parfait dans ce rôle. Il y a aussi une sous intrigue sur l’organisation des jeux avec Jeremy Irons dans le rôle de l’émissaire américain chargé de négocier avec Josef Goebbels Barnaby Metschurat. Si Jeremy Irons est bon, le casting de nazis déçoit avec un Adolf Hitler totalement anecdotique qu’on ne verra même pas vraiment écœuré par les victoires de Jesse Owens. Seule Carice Van Houten, célèbre sorcière rouge de Game Of Thrones, est convaincante dans le rôle de Leni Riefenstahl, la réalisatrice du documentaire allemand sur les Que les choses soient claires, La Couleur De La Victoire n’est pas un film de sports mais avant tout un nouveau film qui cherche à ouvrir les yeux du monde sur la cause noire. On en ressort avec la même consternation que devant La Couleur Des Sentiments ou Le Majordome que certains américains n’arriveront jamais à comprendre qu’il n’y a pas de race inférieure même en voyant les incroyables exploits de Jesse Owens. Cela est encore trop d’actualité quand on voit que même un président américain noir n’aura pas pu empêcher le racisme galopant. Totalement captivant et souvent émouvant, La Couleur De La Victoire pourra peut être servir à améliorer les choses. MON AVIS 3/5 FICHE TECHNIQUE TITRE ORIGINAL Race RÉALISATEUR Stephen Hopkins AVEC Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons et Shanice Banton SCÉNARISTES Anna Waterhouse & Joe Shrapnel COMPOSITEUR Rachel Portman & George Acogny GENRE Biopic, Drame, Sports, Historique DURÉE 2h03 NATIONALITÉ Canadien, Allemand DISTRIBUTEUR La Belle Company SITE OFFICIEL DATE DE SORTIE 27 juillet 2016 Casting Date de sortie 27/07/2016 Au cinéma 01h58 Titre original Race Réalisé par Stephen Hopkins Avec Stephan James , Jason Sudeikis , Carice van Houten , Jeremy Irons , Amanda Crew , William Hurt , David Kross , Eli Goree , Giacomo Gianniotti , Jon McLaren , Moe Jeudy-Lamour , Shamier Anderson , Shanice Banton , Tim McInnerny , Nina Lauren , Jesse Bostick , Tim Post , Barnaby Metschurat , Larry Day , Arthur Holden , Karl Graboshas , Jeff Burrell , Anthony Sherwood , Alexander Yassin , Jonathan Higgins , Jaa Smith-Johnson , Jeremy Ferdman , Bruno Bruni Jr. , Steffen Mennekes , Manuel Sinor , Chantel Riley , Daniel Harroch , Marc Primeau , Dondre Octave , Ricky Watson , Milo Larratt , Gaetan Normandin , Julien Boissaud , Andrea Carter , Nikoma T. Beermann , Francois Hugo Turgeon , Karen Belfo , Chris Theisinger , Jonathan Aris Genre Drame, Action Nationalité - Drame Action Synopsis La Couleur de la victoire Le 5 août 1936, Jesse Owens, un jeune athlète noir, était sacré champion olympique du 200m à Berlin devant un parterre de nazis et leur chef suprême, Adolf Hitler. Lors de ces Jeux, il obtint 4 médailles d’or 100m, longueur, 200m, 4x100m, devenant un mythe et un exemple pour le monde entier. Titre original Race Rating Origine Canada/Allemagne Réalisateur Stephen Hopkins Distribution Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree, Jeremy Irons, Shanice Banton, Carice Van Houten, William Hurt, David Kross… Genre Drame Date de sortie 27 juillet 2016 Le Pitch Dans les années 30 aux États-Unis, Jesse Owens, un jeune étudiant, se distingue par ses capacités uniques à la course et au saut en longueur. Il se rapproche alors d’un entraîneur qui lui offre la possibilité de concourir aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Mais la montée en puissance du régime d’Hitler fait douter le comité olympique quant à la participation des États-Unis, ne voulant pas cautionner l’idéologie nazi, qui va notamment totalement à l’encontre des valeurs de la compétition. Jesse Owens est alors confronté à une décision cruciale, lui qui est déjà opprimé dans son propre pays où le racisme est encore virulent. Envers et contre tous, il va pourtant se lancer et entrer dans l’Histoire… La Critique La vie de Jesse Owens méritait largement de se retrouver portée à l’écran. Son histoire est l’une des plus puissantes de notre époque. L’une des plus galvanisantes aussi, grâce aux valeurs qu’elle a su véhiculer, dans un contexte douloureux. À la barbe et au nez d’Hitler, alors en pleine ascension, prêt à lâcher son armée sur le monde, l’athlète a défié la grandeur nazi armé de son seul courage et de ses compétences. Comment une trajectoire pareille pouvait donner un mauvais film ? Impossible. Il aurait fallu un incompétent notoire à la barre et des acteurs à la ramasse pour qu’un tel long-métrage ne parvienne pas à faire vibrer le public. Et en effet, à l’arrivée, La Couleur de la Victoire est un bon film. De ceux qui donnent envie de se lever de son fauteuil alors que vient le dénouement, lors du puissant climax, quand bien même nous connaissons déjà la conclusion. Au cinéma, le sport à ce pouvoir. De dépasser le cadre de la simple performance pour raconter autre chose. Pour prendre une ampleur inédite et toucher jusqu’à ceux qui ne s’intéressent pas à la discipline abordée, comme ici l’athlétisme. C’était déjà le cas d’Invictus, qui parlait plus de l’abolition de l’Apartheid en Afrique du Sud que de rugby, et c’est aujourd’hui le cas du dernier film de Stephen Hopkins. Et tant pis si La Couleur de la Victoire se repose justement un peu trop sur son histoire et se contente » de la raconter sans faire preuve d’une quelconque audace… Stephen Hopkins revient de loin. Formé à Elm Street avec Freddy Krueger on lui doit le cinquième volet de la saga initiée par Wes Craven, réalisateur du solide Predator 2, du survival urbain La Nuit du Jugement, de l’explosif Blown Away ou encore du gentil nanar Perdus dans l’espace, Hopkins avait un peu disparu des écrans radars après la sortie en 2007 de son trip fantastique bancal avec Hilary Swank, Les Châtiments. Et le voici qui revient par la grande porte avec un biopic bénéficiant d’une sortie en salle. Un film fastueux articulé autour de l’une des plus extraordinaires histoires du XXème siècle qui aujourd’hui, résonne avec d’autant plus de force. Artisan honnête et sincère, Hopkins a saisi la balle au bond pour montrer à son public qu’il savait encore faire du cinéma. Pour ce faire, il a choisi la carte du classicisme à l’américaine en appliquant à la lettre les codes du biopic. C’est d’ailleurs principalement pour cette raison que son long-métrage peut apparaître un peu trop fade. Au fond, si on oublie le sujet principal, la photographie, aussi belle soit-elle, la reconstitution et la progression du récit sont les mêmes qu’un grand nombre d’œuvres similaires. Les mécanismes du biopic sont connus et tant pis si ils rebutent certains spectateurs car dans le cas présent, une question mérite d’être posée et si les exploits de Jesse Owens appelaient justement ce genre de classicisme ? Et si le choix était délibéré afin de rendre justice au personnage ? La Couleur de la Victoire a choisi d’opter pour une certaine linéarité assortie d’un simplicité flagrante. Pas d’effets de style ni d’habillages trop voyants si ce n’est les quelques images de synthèses peut-être un peu trop artificielles. Du côté du scénario, rien ne vient encombrer la progression. Même la traditionnelle love story ne déborde pas sur le thème central. Au contraire même, tant elle permet de comprendre Jesse Owens. De voir l’homme qu’il était en dehors des pistes. De saisir ses aspirations. On peut en cela souligner l’introduction, d’une sobriété exemplaire, quand Jesse Owens quitte le foyer familial. Même le racisme prégnant qui infeste à cette époque encore les États-Unis, est traité avec une certaine subtilité. Le film évite le pathos, même si il n’évite pas les clichés. Paradoxal ? Pas tant que ça non. Tout est une affaire de mesure et celle dont fait preuve Stephen Hopkins est notable. Sa réalisation et le scénario manquent peut-être de souffle quand on suit Owens en dehors du stade, ou quand ils tentent de donner de l’ampleur au discours politique dispensé en filigrane, en faisant des allers-retours entre les coulisses des jeux, en Allemagne et le bureau du Comité Olympique à New York, mais jamais quand il entre dans le vif du sujet, dans son dernier tiers. Quand Owens humilie Hitler quatre fois d’affilée en faisant mordre la poussière aux athlète aryens. Là, le message passe. L’émotion aussi, de plus parfaitement relayée par l’excellent Stephan James, la révélation du film, parfait en Jesse Owens, et par un Jason Sudeikis en dehors de sa zone de confort, très émouvant lui aussi. La Couleur de la Victoire convainc grâce à son honnêteté, qui lui permit d’aborder sa formidable histoire à hauteur d’homme. Tant pis si il échoue tout est relatif à décrire avec la force nécessaire le contexte. Le film se concentre sur Owens en présumant peut-être que nous, les spectateurs, connaissions déjà nos cours d’Histoire pour savoir tout ce qu’il fallait savoir sur le IIIème Reich. La démarche est louable. Les lieux communs, les bons sentiments, comme ceux de cette réalisatrice pugnace et rebelle incarnée par Carice Van Houten, et toutes les ficelles un peu voyantes n’entravent pas la bonne marche du récit. Ils n’empêchent pas le film d’être passionnant et rendent justice à Jesse Owens. C’est le principal. Gilles Rolland Crédits photos La Belle Company Déposer un commentaire La Couleur de la victoire Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Bande-annonce Séances 1 VOD Spectateurs 4,0 1960 notes dont 162 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte… Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD Canal VOD Location dès 2,99 € VIVA Location dès 2,99 € HD UniversCiné Location dès 2,99 € PremiereMax Location dès 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Séances Montgeron Bande-annonce 127 127 Dernières news 9 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse 20 Minutes Elle Femme Actuelle Le Dauphiné Libéré Metro Positif Première CinemaTeaser Franceinfo Culture L'Obs Le Figaro Le Journal du Dimanche Le Parisien Libération Ouest France Télérama Voici Gala L'Express La Croix Les Fiches du Cinéma Studio Ciné Live Télé 7 Jours Le Monde Les Inrockuptibles Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 27 articles de presse Critiques Spectateurs "La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà... Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque ! Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en ... Lire plus C'est un film absolument remarquable, je ne vois pas d'autres mots... Tout est parfait la réalisation, l'interprétation, le rendu de l'époque, bref tout est un histoire émouvante et nous avons droit là à un vrai chef-d'oeuvre tout simplement ! Évidemment, tout le monde a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète Afro-Américain qui remporta 4 médailles d'or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Pour autant, un petit rafraîchissement de mémoire n'est pas inopportun, d'autant que ce biopic » est parfaitement réalisé par Stephen Hopkins L'ombre et la proie », Prédator 2 » visiblement inspiré par son sujet. On suit donc la vie de ce jeune sprinter surdoué, ... Lire plus Excellent film à propos de Jesse Owens qui est l'un des athlètes les plus respecté et admiré de l'histoire pour ce qu'il a accompli en 1936 durant les JO de Berlin. Une réalisation bien travaillée qui retranscrit une histoire passionnante. Le thème est d'actualité. Recommande vivement .... 162 Critiques Spectateurs Photos 34 Photos Secrets de tournage Lieux de tournage La plupart des scènes se déroulant aux Etats-Unis ont été tournées à Montréal et ses environs. Les séquences olympiques ont quant à elles été filmées au Stade olympique de Berlin où Jesse Owens a décroché ses médailles créé pour les Jeux de 1936. L'équipe de tournage n'a cependant pas pu poser ses caméras dans la résidence berlinoise où Owens a séjourné pendant les Jeux car elle a été reconvertie en un musée consacré aux exploits de l Lire plus John Boyega pressenti A l'origine, un certain John Boyega était pressenti pour jouer Jesse Owens mais laissa tomber le projet pour se consacrer à son rôle dans Star Wars - Le Réveil de la Force. Trouver la perle rare Pour trouver l'interprète de Jesse Owens, la production a étendu ses recherches au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Canada et dans des pays non anglophones jusqu'à tomber sur Stephan James. L'acteur est d'origine canadienne et avait récemment joué le militant des droits civiques et député John Lewis dans Selma porté par David Oyelowo. 14 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités Canada, Allemagne Distributeur LFR Films Année de production 2016 Date de sortie DVD 12/02/2018 Date de sortie Blu-ray 18/01/2017 Date de sortie VOD 26/11/2016 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 14 anecdotes Box Office France 154 634 entrées Budget US$ Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 144910 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires

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